Arras Pays d'Artois Basket Feminin et les sports de l'arrageois
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 PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE :

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FREDLOVER




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MessageSujet: PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE :   PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE : EmptyLun 25 Aoû - 21:47

Comme le basket féminin n’est pas très médiatisé et que nous croisons la plupart du temps que deux fois les joueuses adverses au match aller et au match retour, même si parfois certaines d’entre elles, nous les croisons de nouveau aux play-offs ou en coupe de France.

Il est vrai, que nous n’avons pas le temps de découvrir les autres joueuses qui n’ont jamais joués sous les couleurs Arrageoises. C’est pour cette raison, que nous faisons un petit portrait d’une joueuse de temps en temps, pour apprendre à les connaître un peu. Comme les personnes qui regardent le tour de France, à force de les voir, ils connaissent 95% du peloton, plus on parle des joueuses de toutes les équipes et plus vous apprendrez à les connaître et à les reconnaitre, ce qui stimulera encore plus votre passion du basket féminin, qui est aussi la nôtre.
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FREDLOVER




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MessageSujet: Re: PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE :   PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE : EmptyLun 25 Aoû - 21:49

ELODIE BERTAL : MONTPELLIER

Petit portrait rapide d’une des coéquipières de Sylvie Gruszczynski et de Sheana Mosch à Montpellier :

Elodie BERTAL
Surnom : Elo
Numéro de maillot : 14
Née le 16 mars 1984 à Rambouillet
Signe du zodiaque : Poissons
Nationalité française
Taille : 1,90 m
Poste : Intérieure / Ailière

Son parcours :
1992 - 1993 : Rambouillet
1993 - 1995 : Le Chesnay
1995 - 1999 : Chartres
1999 - 2002 : Centre Fédéral (N1)
2002 - 2004 : Valenciennes
2004 - 2005 : Bourges
2005 - 2008 : Lattes Montpellier

Son palmarès :
Championne d'Europe des clubs en 2004.
Championne de France en 2003 et 2004.
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 2003 et 2004.
Vainqueur de la Coupe de France en 2003.
Vainqueur de l'Open de la Ligue en 2002 et 2003.
Vice championne d'Europe des clubs en 2003.
Médaillée de bronze au championnat du Monde Espoir en 2003.
Vice championne d'Europe Junior en 2002.
Médaillée de bronze au championnat d'Europe Cadette en 1999.

Que savons-nous :
Elodie Bertal est la fille de Françoise Quiblier-Bertal et la sœur de Géraldine Bertal, toutes deux joueuses de basket-ball de haut niveau.

Questions / réponses de différents journalistes dans différents médias :

Ville ou campagne ? Ville
Ciné ou plateau télé ? Plateau télé
Économe ou flambeuse ? Flambeuse
Une lettre ? Le E
Une paire de chaussures ? Mes JORDAN avec lesquelles je joue
Une saison ? Celle avec Valenciennes lorsque nous avons été Championne d'Europe en 2003-2004
Une chanson ? La nouvelle de Sean Paul "Temperature"
Une idole ? Jordan
Un proverbe ? C'est chaud là ! lol… « Qui ne tente rien n'a rien », c'est vraiment un de mes grands proverbes
Le dernier album que tu as acheté ? Le nouvel album de Jamie Foxx
A quoi es-tu accro ? Aux sorties ! (rire)

Quel est ton plus grand souvenir de basket en tant que joueuse ou spectatrice ? Avec un peu d'hésitation car en tant que joueuse, actrice sur le terrain je dirai le titre de vice-championne d'Europe avec les 84 en Juniors en été 2002… Maintenant c'est vrai que j'y ai moins participé mais le titre de Championne d'Europe avec Valenciennes c'est un souvenir que je n'oublierai jamais. Le 18 avril 2004 est pour moi une date gravée à jamais !

A partir de quand as-tu décidé d'être basketteuse professionnelle ? Depuis toujours puisque j'ai été bercée près des terrains. Ca a toujours été ainsi. J'ai toujours eu le ballon entre les mains puisque l'on allait voir maman jouer quand j'était encore toute petite et papa un petit peu. Petite, à l'école primaire, la maîtresse nous avait demandé le métier que l'on voulait faire, j'avais répondu basketteuse professionnelle, ce qui l'avait fait rire.

Sinon tu aurais fait quoi ? Ce que je prépare actuellement, c'est-à-dire éducatrice de jeunes enfants.


Dernière édition par FREDLOVER le Mer 27 Aoû - 21:13, édité 2 fois
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FREDLOVER




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MessageSujet: Re: PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE :   PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE : EmptyMer 27 Aoû - 21:04

NWAL - ENDENE MIYEM : BOURGES

Petit portrait rapide d’une des joueuses championnes en titre :

Nwal - Endéné MIYEM
Surnom : Endy
Numéro de maillot : 7
Née le 15 mai 1988 à Reims
Signe du zodiaque :
Nationalité française
Taille : 1,88 m
Poste : Intérieure / Ailière

Son parcours :
1994-1999 RUC Reims
1999-2002 SJS Reims
2002-2003 Centre Fédéral Toulouse
2003-2006 Centre Fédéral (Nationale1)
2005 - 2008 Bourges

Son palmarès :
Médaillée de bronze au Mondial espoir en Russie en 2007.
Médaillée de bronze à l'Euro espoir en Bulgarie en 2007.
4éme du Final Four d'Euroligue féminine à Moscou (Russie) en 2007.
Vainqueur du Tournoi de la fédération en 2007.
Vainqueur des jeux de la Francophonie en 2005.
Médaillée de bronze au championnat d'Europe Junior en 2005.
Vice championne de France N1 en 2004.
Vainqueur du Tournoi de la Fédération à Angers en 2008.
Championne de France LFB 2008.
Vainqueur de la Coupe de France en 2008.

Questions / réponses de différents journalistes dans différents médias :

Un livre : Harry Potter
Des humoristes : Jamel Debbouze, Gad Elmaleh, Florence Foresti
Musique : Dance hall, Rap, R'N'B, Tectonic, Zouk
Une chanteuse : Amel Bent
Un chanteur : Nichol's
Un Groupe : 112
Des films : Love & Basketball, Titanic
Des Séries TV : Desperate Housewives, Grey's anatomy, Heroes, Les frères Scott
Emission : Jamel Comedy Club
Action de basket : Dunk, les cross qui font tombés
Une sportive : Lisa Leslie
Des sportifs : Michael Jordan, James Lebron
Une ville : Paris
Un Pays : Etats-Unis
Un Numéro : 11
Une fleur : les roses de couleur rose
Une couleur : Bleu ciel
Un animal : Poisson rouge
Un Plat : Beignets aux haricots rouges (plat camerounais)
Une boisson : Diabolo grenadine
Un fruit : une Mangue

Une expérience à l’étranger est-elle une perspective qui vous tente ?
Oui mais dans un futur beaucoup plus lointain. Je ne suis pas assez mature dans le jeu et dans ma tête pour franchir le cap. Je veux aller dans un club étranger avec la certitude de jouer un rôle majeur ou d’être titulaire. Je n’ai pas établi de plan de carrière. Au fil du temps, j’étudierai les propositions selon ma volonté. J’ai encore un an et demi de contrat à Bourges.

En quelque sorte, vous êtes la nouvelle Nicole Antibe du basket français ?
Cela me fait très plaisir. Elle fait partie des joueuses anciennes que je regardais à la télé, dont j’avais le poster affiché dans ma chambre. Elle m’a donné envie de faire du basket. Mais je suis encore loin de son niveau.

Les séries américaines ?
Les séries américaines, j’en regarde toujours autant. Il faudrait que je sois un peu moins gourmande, mais qu’est-ce que cela va être difficile. J’adore les bonbons, les gâteaux, tout ce qui est sucré, en fait tout ce qu’il ne faut pas à une basketteuse.

Pendant la trêve hivernale, Tarbes a changé de coach. Il est maintenant entraîné par François GOMEZ. Ce nom te dit quelque chose ?
François fut mon coach à l’INSEP. Il m’a beaucoup appris au niveau du basket mais il m’a aussi forgé un mental. Il a supporté l’ado que j’étais et c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup.
Quand on lui demande s’il a encore un conseil à te donner, il répond : «qu’elle pique les recettes de cuisine de sa maman et me prépare un bon repas lorsque je viendrai la voir jouer à Bourges”. Alors, que vas-tu lui préparer ?
Pas de problème : je sais déjà. Des beignets, des haricots rouges et certainement un plat de poisson si j’ai le temps d’étudier quelques recettes d’ici là. Mais attention, il faudra qu’il déguste tout cela AVANT le match. Comme ça, on sera tranquille, il fera la sieste sur le banc pendant la rencontre.

Au fait, ailière ou intérieure ?
Je répondrai intérieure. Mais c’est tout le problème du poste 4. Le jeu intérieur très prenant physiquement ne doit pas nous faire oublier que l’on peut, que l’on doit parfois ressortir. Mais ce n’est pas le seul dilemme. A Bourges, j’ai toujours tendance à m’appuyer sur des joueuses qui ont beaucoup d’expérience. Dans les équipes nationales de jeunes, je suis considérée comme l’un des cadres et ce changement de statut n’est pas toujours facile à assumer pour moi.

A quel âge as-tu découvert le basket ?
Depuis l'époque de la poussette, mais j'ai commencé à le pratiquer vers 6 ou 7 ans je ne me souviens plus trop !
Comment l'as-tu découvert ou pourquoi as-tu continué ?
On va dire que dans la famille tout le monde a plus ou moins joué au basket. Donc je me retrouvais souvent sur les parquets et mon père m'a inscrite et au départ je voulais surtout être avec mes amis et puis un peu plus tard j'ai compris que je pouvais aller un peu plus loin et faire des choses intéressantes mais d'en faire mon métier ce qui me paraissait presque impossible avant.
Quels sont tes meilleurs moments au basket ?
Le dernier entraînement collectif avant le match et les ambiances des grandes salles pleines d'un public chaud.
Quels sont les moments qui t'ont marquée dans ton jeune parcours ?
Ma première sélection pour aller en camp national (camps adidas à l'INSEP en 2001), la participation et la victoire au jeu de la francophonie en 2005, mon premier match en Euroligue, et le final four !
As-tu déjà une idée de ce que tu vas faire pour ton après basket ?
J'ai quelques idées, mais c'est difficile de concilier le sport de haut niveau et une formation régulière, mon premier souhait aurait été de faire des études de médecine... Mais dans tous les cas, je souhaiterais être dans le domaine de la santé.
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FREDLOVER




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MessageSujet: Re: PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE :   PETITS PORTRAITS DES JOUEUSES DE LIGUE FEMININE : EmptyMar 2 Sep - 21:01

CATHY MELAIN : BOURGES

Petit portrait rapide d’une joueuse de Bourges très célèbre :

Catherine MELAIN
Surnom : Cathy
Numéro de maillot : 6
Née le 19 mai 1974 à Rennes
Signe du zodiaque :
Nationalité française
Taille : 1,83 m
Poste : 2

Son parcours :
1990-1993 INSEP
1993-1994 Tarbes
1994-1995 Aix-en-provence
1995-2003 Bourges
2003-2005 Venise (Italie)
Depuis 2005 à Bourges.

Son palmarès :
Championne d'Europe des nations en 2001.
Championne d'Europe des clubs en 1997,1998 et 2001.
MVP du Final Four 2000.
Elue joueuse européenne de l'année en 2000.
Championne de France en 1996,1997,1998,1999,2000 et 2006.
Menbres du cinq majeur des Finales du championnat de France en 2006.
Meilleure joueuse Française de la Ligue en 1999,2000 et 2001.
MVP du All Star Game 1998.
Vainqueur du Tournoi de la Fédération en 1996,1999,2000,2001,2006 et 2007.
Vainqueur de la Coupe de France en 2006.
Championne de France N2 en 1992.
Championne des jeux de la Francophonie.
Vice championne d'Europe des nations en 1999.
Vice championne d'Europe des clubs en 2000.
Vice championne de France en 2001 et 2002.
Finaliste du Tournoi de la Fédération, finaliste de la coupe de France en 2002.
Finaliste des Goodwill Games en 1994.
Médaillée de bronze aux jeux Méditerranéens en 1996.
4éme du Final Four d'Euroligue à Moscou (Russie) en 2007.
Vainqueur du Tournoi de la Fédération à Angers en 2008.
Championne de France LFB 2008.
Vainqueur de la Coupe de France en 2008 et élue MVP de la finale.


Questions / réponses de différents journalistes dans différents médias :

Avant tout, un petit problème d’état civil : votre prénom, c’est bien Catherine, non ?
Oui, mais pour tout le monde, ça a toujours été Cathy. Je préfère largement ! Mes parents m’ont toujours appelée ainsi. En fait, c’est ma mère qui aime bien Catherine. Je lui ai toujours dit que c’était moche…

Comment alors était Cathy petite, enfant ?
Je n’étais pas très poupée, c’est sûr. J’étais plutôt sportive, je préférais faire du vélo, grimper un peu partout, sauter. C’est drôle, parce que toute petite, je détestais marcher. Pourtant j’ai marché de bonne heure, à un an, mais il fallait toujours que mes parents me portent, que je sois dans leurs bras. Il fallait que je sente leur contact. Et puis après tout, j’avais bien le temps…

L’écolière, la collégienne, Cathy Melain, elle était comment ?
Je faisais le minimum syndical. Je n’aimais pas vraiment l’école. J’étais au fond de la classe… mais c’était pour ne pas gêner les autres, parce que j’étais déjà grande pour mon âge. Je n’étais pas une élève dissipée, mais pas la plus assidue non plus. Dans l’ensemble, j’étais plus math que français, j’aimais plutôt la logique que le reste. J’ai eu mon Bac G 3, et le droit m’a alors beaucoup intéressé. Les langues, j’ai toujours trouvé ça ennuyeux, parce que j’estimais que la manière de les enseigner n’était pas la meilleure, la plus passionnante. Maintenant que je joue avec des étrangères, j’y prends du plaisir, comme quand j’ai joué à Venise. En fait, la seule bonne note que j’ai eue en anglais, c’est au Bac, avec un texte sur… le panda. Parce qu’avec l’examinateur, on a discuté à bâtons rompus.

Comment le basket a-t-il débarqué dans votre vie ?
Par hasard. Je faisais du judo. J’avais eu un beau kimono tout neuf, une belle ceinture… et puis un jour je n’ai plus voulu en faire. Mon père m’a donné un bon coup de pied aux fesses, et j’ai continué encore un an. Mais comme j’étais déjà plus grande que les autres, je tombais toujours contre des filles plus âgées, plus fortes. Franchement, je ne prenais aucun plaisir. Un jour, Stéphane, mon voisin, qui faisait du basket, m’a emmenée à une opération portes ouvertes. Et je n’ai plus quitté ce sport. C’était le plaisir, le jeu, c’est ce que j’aimais et que j’aime encore, bien plus que l’effort physique. Mon premier club c’était le SC Le Rheu, la commune où on habitait, dans la banlieue de Rennes. Et mon premier coach, ce fut Mariette. J’avais dix ans… et je jouais intérieure. Ensuite, mes parents ont déménagé à Rennes, et j’ai joué à l’Avenir.
Et le basket est vite devenu une passion dévorante, au point d’intégrer un sports-études…
J’avais un peu baratiné mes parents, pour intégrer en 4ème celui de Brécey, dans la Manche. Il a fallu que je les persuade que j’allais assumer ce choix. Voir son enfant partir en internat à cet âge, ce n’est pas forcément évident. Mais je voulais vraiment y aller, c’était mon avenir. Alors pour faire ce que j’avais envie, mes parents m’ont simplement demandé d’assurer au plan scolaire. Sinon, c’était retour illico à la maison.

Ce ne fut pas trop dur de quitter le cocon familial ?
Non, partir ne me faisait pas peur. Mes parents avaient une entreprise, une imprimerie, qui les occupait beaucoup. Ils m’ont donné très tôt des responsabilités, j’ai appris à me prendre en mains. J’étais indépendante, enfin, pas dépendante.

Et chaque week-end, vous reveniez à Rennes, pour les matches de l’Avenir
Il fallait prendre le train, mais ça ne me pesait pas du tout. Quand on a la passion, rien n’est un calvaire, rien n’est difficile. C’est un super souvenir. J’étais d’abord cadette, et c’est mon père qui nous entraînait. Un très bon moment. On prenait pour les déplacements le C15 de l’entreprise et on s’entassait toutes dedans. Ensuite j’ai eu un double surclassement, pour évoluer en NF2, avec comme coach Hervé Coudray (l’actuel entraîneur de Mondeville, NDLR). C’est le premier qui m’a marquée. Il a cru en moi, m’a donné ma chance. Là, je rentrais dans un truc sérieux. Jouer avec des adultes, plus dures physiquement, plus expérimentées, c’était déjà le grand bain.

La suite logique, ce fut l’INSEP. Un bon souvenir, là encore ?
Un excellent souvenir, pour tout. C’est vivre dans un cocon sportif, avec la future élite. Il y avait, en basket, Nathalie Lesdema, Laure Savasta, Audrey Sauret, Sandra Le Dréan, Nicole Antibe. Mais aussi d’autres sportifs, comme le tireur Franck Dumoulin, que j’ai retrouvé aux Jeux de Sydney. C’est une vie différente, bien sûr, mais tu sens que tu es dans ton monde. En plus, on était devenues championnes de France en N2, mon premier titre ! J’ai vraiment adoré. On faisait les quatre cents coups, à une époque de la vie où on découvre plein de choses. On ne faisait pas de grosses conneries, qu’on aurait pu regretter. Mais bon, oui, on a fait le mur, comme tout le monde.

Au total, cela fait quand même une adolescence peu classique. Vous ne l’avez jamais regretté ?
Non, je ne regrette pas de n’avoir pas eu une vie normale. J’ai eu très tôt cette existence différente. Je n’avais pas mes week-ends, mais ça ne me manquait pas, parce que c’est ce que je voulais. Ça et pas autre chose. Je n’en ressens aucune frustration, j’ai vécu ma passion. Et pour ça, je donne tout. Pour moi c’est naturel. Je n’ai jamais pensé que j’allais devenir pro, mais j’ai toujours voulu progresser, me lancer des défis, me fixer des challenges. Aller le plus haut possible, faire du mieux possible.

Et le basket vous plaît toujours autant ?
Oui. En plus, j’ai eu la chance d’en voir l’évolution professionnelle. Quand je vois le club de Bourges, sa salle, je la sens. Quand j’ai commencé, il n’y avait pas toutes les tribunes, les nouveaux vestiaires. On n’avait pas tout à disposition, comme celles qui arrivent aujourd’hui. Ce dont je suis la plus fière, c’est d’être restée moi-même. On peut faire du basket pour plein de raisons, moi c’est par motivation. C’est la passion qui me guide.

Parlons maintenant de la femme Cathy Melain. Comment définiriez-vous votre caractère ? Timide ?
Je suis ouverte avec les gens que je connais. Mais c’est vrai qu’au premier abord, je peux paraître timide. En fait, j’attends de voir. J’ai tendance à être méfiante. C’est peut-être une sorte de protection. Mais quand j’estime que la personne en vaut le coup, je donne beaucoup. Mais attention, quand on me déçoit, quand on me poignarde, c’est fini. Il n’y a pas pire.

Comment vivez-vous votre célébrité, qui n’est pas celle d’un footballeur, mais qui existe ?
On ne fait pas du basket pour ça. Je ne le recherche pas, je ne cours pas après. Le plus agréable, c’est de voir les gens heureux. Sur le terrain, je suis dans mon truc, mais quand le match s’arrête et qu’on voit les sourires dans le public, ça fait plaisir de faire plaisir. Après, avoir une vie comme Zidane ou Beckam, ça doit être un enfer. Nous, à côté, ce n’est rien. On est un peu connues, mais c’est tout. Les gens ont un mot gentil, ne sont pas oppressants.
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